Les intérimaires.
Nous les avons croisés sur notre route, certains plus téméraires ont même pédalé un bout de chemin avec nous.
Johannes
Arcachon - Hendaye (15-18 août 2002)C'est en revenant de la douche que Johannes découvre sur son emplacement une grosse tente devant laquelle 3 pouilleux s'affairent conscieusement sur une boîte de cassoulet au confit de canard. Pour des raisons qui échappent à toute logique, Johannes apprécie notre compagnie et décide de pédaler avec nous jusqu'à Hendaye (240km). Johannes, 18 ans, est étudiant dans la banlieue de Frankfurt. Il voyage en France en Interrail avec son vélo. C'est un garçon discret et sympathique, facile à vivre et doué d'un certain humour. Le compagnon de route idéal. Avec lui, nous avons vu la dune du Pyla, bodysurfé sur les vagues de l'Atlantique, et surtout battu notre record de distance sur une journée: 160 kms de Mimizan Plage à Hendaye. Wir hoffen, dass es dir Spass gemacht hat, Mensch!

Delphine
San Sebastian - Soria (21-28 août 2002)Delphine se trouve être la soeur de Stefan. De retour d'un voyage en bateau en Croatie et avant son départ espéré en Septembre pour le Brésil, l'opportunité est trop belle: Delphine nous rejoint à San Sebastian le 21 août pour une semaine de bicyclette en Espagne. Elle nous quitte 300 kms plus au sud le 28 août à Soria, après avoir enduré de manière exemplaire les kilomètres, la montagne, le mauvais temps et notre humour douteux. Delphine, ce fût un plaisir.
Michaela Brizova
Berlanga de Duero - Madrid (28-31 août 2002)Rencontrée au détour d'un chemin de campagne quelques jours après que nous ayons quitté San Sebastian, Michaela a décidé de se joindre à nous pour quelques jours jusqu'à Madrid. Michaela est étudiante en sociologie à Barcelona. Elle est de très bonne composition et nous nous entendons à merveille. Grâce entre autres à ses dons culinaires, elle a su s'intégrer parfaitement au groupe. A 4 sous la tente, on est un peu serré, mais c'est beaucoup plus marrant...
Eneko
San Sebastian (20-23 août 2002)Le Basque au coeur tendre! Nous rencontrons Eneko à San Sebastian, il travaille à l'auberge de jeunesse comme responsable du soir. C'est à lui qu'incombe entre autres la lourde tâche de fermer la cuisine à 22h... et d'accélérer le mouvement des mous du fourneau. Le premier contact est délicat car nous organisons ce soir là dans la cuisine une grande chorale internationale, bruyante autant que polyphonique... Qu'à cela ne tienne, Eneko nous prend par les sentiments et nous entonne des chants basques en tentant par des moyens détournés de nous rabattre vers la plage. Et il y arrive ! Eneko, ce pourrait être le fils d'Aznavour et De Funès. Détonnant. Très bon dans les bruitages de tennis. D'ailleurs, le soir suivant, après une session guitare intimiste et mémorable , nous finissons la soirée autour d'une bibine au pub Wimbledon. Avant notre départ, il nous offre un carnet de chants espagnols. Merci Eneko!